L’amour et la mort
:: A :: Louise Ackermann
Page 1 sur 1
L’amour et la mort
(à M. Louis de Ronchaud)
I
Regardez-les passer, ces couples éphémères !
Dans les bras l’un de l’autre enlacés un moment,
Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières,
Font le même serment :
Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent
Avec étonnement entendent prononcer,
Et qu’osent répéter des lèvres qui pâlissent
Et qui vont se glacer.
Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse
Qu’un élan d’espérance arrache à votre coeur,
Vain défi qu’au néant vous jetez, dans l’ivresse
D’un instant de bonheur ?
Amants, autour de vous une voix inflexible
Crie à tout ce qui naît : « Aime et meurs ici-bas ! »
La mort est implacable et le ciel insensible ;
Vous n’échapperez pas.
Eh bien ! puisqu’il le faut, sans trouble et sans murmure,
Forts de ce même amour dont vous vous enivrez
Et perdus dans le sein de l’immense Nature,
Aimez donc, et mourez !
II
Non, non, tout n’est pas dit, vers la beauté fragile
Quand un charme invincible emporte le désir,
Sous le feu d’un baiser quand notre pauvre argile
A frémi de plaisir.
Notre serment sacré part d’une âme immortelle ;
C’est elle qui s’émeut quand frissonne le corps ;
Nous entendons sa voix et le bruit de son aile
Jusque dans nos transports.
Nous le répétons donc, ce mot qui fait d’envie
Pâlir au firmament les astres radieux,
Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie,
Leur lien pour les cieux.
Dans le ravissement d’une éternelle étreinte
Ils passent entraînés, ces couples amoureux,
Et ne s’arrêtent pas pour jeter avec crainte
Un regard autour d’eux.
Ils demeurent sereins quand tout s’écroule et tombe ;
Leur espoir est leur joie et leur appui divin ;
Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe
Leur pied heurte en chemin.
Toi-même, quand tes bois abritent leur délire,
Quand tu couvres de fleurs et d’ombre leurs sentiers,
Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire
S’ils mouraient tout entiers ?
Sous le voile léger de la beauté mortelle
Trouver l’âme qu’on cherche et qui pour nous éclôt,
Le temps de l’entrevoir, de s’écrier : » C’est Elle ! »
Et la perdre aussitôt,
Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée
Change en spectre à nos yeux l’image de l’amour.
Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée
Pour un être d’un jour !
Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles,
Grand Dieu qui dois d’en haut tout entendre et tout voir,
Que tant d’adieux navrants et tant de funérailles
Ne puissent t’émouvoir,
Qu’à cette tombe obscure où tu nous fais descendre
Tu dises : » Garde-les, leurs cris sont superflus.
Amèrement en vain l’on pleure sur leur cendre ;
Tu ne les rendras plus ! »
Mais non ! Dieu qu’on dit bon, tu permets qu’on espère ;
Unir pour séparer, ce n’est point ton dessein.
Tout ce qui s’est aimé, fût-ce un jour, sur la terre,
Va s’aimer dans ton sein.
III
Eternité de l’homme, illusion ! chimère !
Mensonge de l’amour et de l’orgueil humain !
Il n’a point eu d’hier, ce fantôme éphémère,
Il lui faut un demain !
Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle
Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés,
Vous oubliez soudain la fange maternelle
Et vos destins bornés.
Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires
Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ?
Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères
En face du néant.
Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles :
» J’aime, et j’espère voir expirer tes flambeaux. »
La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles
Luiront sur vos tombeaux.
Vous croyez que l’amour dont l’âpre feu vous presse
A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ;
La fleur que vous brisez soupire avec ivresse :
« Nous aussi nous aimons ! »
Heureux, vous aspirez la grande âme invisible
Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ;
La Nature sourit, mais elle est insensible :
Que lui font vos bonheurs ?
Elle n’a qu’un désir, la marâtre immortelle,
C’est d’enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor.
Mère avide, elle a pris l’éternité pour elle,
Et vous laisse la mort.
Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ;
Le reste est confondu dans un suprême oubli.
Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître :
Son voeu s’est accompli.
Quand un souffle d’amour traverse vos poitrines,
Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus,
Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines
Vous jettent éperdus ;
Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s’éteindre
Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas,
Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre
L’Infini dans vos bras ;
Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure
Déchaînés dans vos flancs comme d’ardents essaims,
Ces transports, c’est déjà l’Humanité future
Qui s’agite en vos seins.
Elle se dissoudra, cette argile légère
Qu’ont émue un instant la joie et la douleur ;
Les vents vont disperser cette noble poussière
Qui fut jadis un coeur.
Mais d’autres coeurs naîtront qui renoueront la trame
De vos espoirs brisés, de vos amours éteints,
Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme,
Dans les âges lointains.
Tous les êtres, formant une chaîne éternelle,
Se passent, en courant, le flambeau de l’amour.
Chacun rapidement prend la torche immortelle
Et la rend à son tour.
Aveuglés par l’éclat de sa lumière errante,
Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea,
De la tenir toujours : à votre main mourante
Elle échappe déjà.
Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ;
Il aura sillonné votre vie un moment ;
En tombant vous pourrez emporter dans l’abîme
Votre éblouissement.
Et quand il régnerait au fond du ciel paisible
Un être sans pitié qui contemplât souffrir,
Si son oeil éternel considère, impassible,
Le naître et le mourir,
Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même,
Qu’un mouvement d’amour soit encor votre adieu !
Oui, faites voir combien l’homme est grand lorsqu’il aime,
Et pardonnez à Dieu !
I
Regardez-les passer, ces couples éphémères !
Dans les bras l’un de l’autre enlacés un moment,
Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières,
Font le même serment :
Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent
Avec étonnement entendent prononcer,
Et qu’osent répéter des lèvres qui pâlissent
Et qui vont se glacer.
Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse
Qu’un élan d’espérance arrache à votre coeur,
Vain défi qu’au néant vous jetez, dans l’ivresse
D’un instant de bonheur ?
Amants, autour de vous une voix inflexible
Crie à tout ce qui naît : « Aime et meurs ici-bas ! »
La mort est implacable et le ciel insensible ;
Vous n’échapperez pas.
Eh bien ! puisqu’il le faut, sans trouble et sans murmure,
Forts de ce même amour dont vous vous enivrez
Et perdus dans le sein de l’immense Nature,
Aimez donc, et mourez !
II
Non, non, tout n’est pas dit, vers la beauté fragile
Quand un charme invincible emporte le désir,
Sous le feu d’un baiser quand notre pauvre argile
A frémi de plaisir.
Notre serment sacré part d’une âme immortelle ;
C’est elle qui s’émeut quand frissonne le corps ;
Nous entendons sa voix et le bruit de son aile
Jusque dans nos transports.
Nous le répétons donc, ce mot qui fait d’envie
Pâlir au firmament les astres radieux,
Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie,
Leur lien pour les cieux.
Dans le ravissement d’une éternelle étreinte
Ils passent entraînés, ces couples amoureux,
Et ne s’arrêtent pas pour jeter avec crainte
Un regard autour d’eux.
Ils demeurent sereins quand tout s’écroule et tombe ;
Leur espoir est leur joie et leur appui divin ;
Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe
Leur pied heurte en chemin.
Toi-même, quand tes bois abritent leur délire,
Quand tu couvres de fleurs et d’ombre leurs sentiers,
Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire
S’ils mouraient tout entiers ?
Sous le voile léger de la beauté mortelle
Trouver l’âme qu’on cherche et qui pour nous éclôt,
Le temps de l’entrevoir, de s’écrier : » C’est Elle ! »
Et la perdre aussitôt,
Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée
Change en spectre à nos yeux l’image de l’amour.
Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée
Pour un être d’un jour !
Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles,
Grand Dieu qui dois d’en haut tout entendre et tout voir,
Que tant d’adieux navrants et tant de funérailles
Ne puissent t’émouvoir,
Qu’à cette tombe obscure où tu nous fais descendre
Tu dises : » Garde-les, leurs cris sont superflus.
Amèrement en vain l’on pleure sur leur cendre ;
Tu ne les rendras plus ! »
Mais non ! Dieu qu’on dit bon, tu permets qu’on espère ;
Unir pour séparer, ce n’est point ton dessein.
Tout ce qui s’est aimé, fût-ce un jour, sur la terre,
Va s’aimer dans ton sein.
III
Eternité de l’homme, illusion ! chimère !
Mensonge de l’amour et de l’orgueil humain !
Il n’a point eu d’hier, ce fantôme éphémère,
Il lui faut un demain !
Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle
Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés,
Vous oubliez soudain la fange maternelle
Et vos destins bornés.
Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires
Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ?
Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères
En face du néant.
Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles :
» J’aime, et j’espère voir expirer tes flambeaux. »
La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles
Luiront sur vos tombeaux.
Vous croyez que l’amour dont l’âpre feu vous presse
A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ;
La fleur que vous brisez soupire avec ivresse :
« Nous aussi nous aimons ! »
Heureux, vous aspirez la grande âme invisible
Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ;
La Nature sourit, mais elle est insensible :
Que lui font vos bonheurs ?
Elle n’a qu’un désir, la marâtre immortelle,
C’est d’enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor.
Mère avide, elle a pris l’éternité pour elle,
Et vous laisse la mort.
Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ;
Le reste est confondu dans un suprême oubli.
Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître :
Son voeu s’est accompli.
Quand un souffle d’amour traverse vos poitrines,
Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus,
Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines
Vous jettent éperdus ;
Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s’éteindre
Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas,
Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre
L’Infini dans vos bras ;
Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure
Déchaînés dans vos flancs comme d’ardents essaims,
Ces transports, c’est déjà l’Humanité future
Qui s’agite en vos seins.
Elle se dissoudra, cette argile légère
Qu’ont émue un instant la joie et la douleur ;
Les vents vont disperser cette noble poussière
Qui fut jadis un coeur.
Mais d’autres coeurs naîtront qui renoueront la trame
De vos espoirs brisés, de vos amours éteints,
Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme,
Dans les âges lointains.
Tous les êtres, formant une chaîne éternelle,
Se passent, en courant, le flambeau de l’amour.
Chacun rapidement prend la torche immortelle
Et la rend à son tour.
Aveuglés par l’éclat de sa lumière errante,
Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea,
De la tenir toujours : à votre main mourante
Elle échappe déjà.
Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ;
Il aura sillonné votre vie un moment ;
En tombant vous pourrez emporter dans l’abîme
Votre éblouissement.
Et quand il régnerait au fond du ciel paisible
Un être sans pitié qui contemplât souffrir,
Si son oeil éternel considère, impassible,
Le naître et le mourir,
Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même,
Qu’un mouvement d’amour soit encor votre adieu !
Oui, faites voir combien l’homme est grand lorsqu’il aime,
Et pardonnez à Dieu !
Admin- Admin
- Messages : 386
Date d'inscription : 25/06/2016
Localisation : Chez vous
:: A :: Louise Ackermann
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Mar 20 Sep - 21:33 par Cristou
» Je lui offre un poème!
Jeu 15 Sep - 0:20 par Pocalova
» Ebauche: The second civilazation: The world is Nice (Chap I)
Mer 14 Sep - 18:43 par Cristou
» Champ fertile de toutes les saisons
Mer 14 Sep - 18:37 par mohaghane
» Valery
Mer 14 Sep - 12:36 par mohaghane
» De la haine à ........ il n'y a qu'un pas
Mer 14 Sep - 12:09 par mohaghane
» Le cycle du coeur
Mer 14 Sep - 12:03 par mohaghane
» Juste pour rire
Mar 30 Aoû - 13:42 par Opale
» Quatre saisons
Mar 30 Aoû - 10:44 par Cristou
» Mon ami
Lun 29 Aoû - 12:55 par Opale
» Petit Beurre brisé
Lun 29 Aoû - 12:44 par Opale
» Citations nature
Lun 29 Aoû - 12:05 par Sandy06
» La jupe froissé ( Nouvelle erotique - En cours)
Lun 29 Aoû - 12:00 par Sandy06
» L'amour
Lun 29 Aoû - 11:27 par Hanukkah
» Dédicace
Lun 29 Aoû - 11:24 par Hanukkah
» RENTREE
Lun 29 Aoû - 11:23 par Hanukkah
» gariguette
Lun 29 Aoû - 11:15 par Hanukkah
» Happy Birthday
Dim 28 Aoû - 18:49 par Sandy06
» A Mille Lieues d'amant...
Dim 28 Aoû - 18:35 par Opale
» POESIE
Dim 28 Aoû - 17:58 par Opale
» S'imprégner de l'amour
Dim 28 Aoû - 16:41 par Opale
» Espoir
Dim 28 Aoû - 16:38 par Opale
» Une Fleur
Dim 28 Aoû - 14:38 par Sariza Panda
» Bonheur
Dim 28 Aoû - 12:01 par gariguette
» Petit nuage
Dim 21 Aoû - 20:11 par Sariza Panda
» Inspiration
Dim 21 Aoû - 20:09 par Sariza Panda
» Elle travaille le jour et écarte ses jambes la nuit...
Sam 20 Aoû - 19:20 par AnnaVart
» Le malheureux et le tronc
Sam 20 Aoû - 10:55 par Hanukkah
» Acrobate
Mer 17 Aoû - 16:02 par Admin
» Bierstube Magie allemande
Mer 17 Aoû - 16:01 par Admin
» C
Mer 17 Aoû - 16:00 par Admin
» Casino des lumières crues
Mer 17 Aoû - 15:59 par Admin
» Chambre garnie
Mer 17 Aoû - 15:57 par Admin
» Charlot mystique
Mer 17 Aoû - 15:57 par Admin
» Couplet de l'amant d'opéra
Mer 17 Aoû - 15:56 par Admin
» Éclairage à perte de vue
Mer 17 Aoû - 15:55 par Admin
» Elsa
Mer 17 Aoû - 15:55 par Admin
» Elsa au miroir
Mer 17 Aoû - 15:54 par Admin
» Est-ce ainsi que les hommes vivent
Mer 17 Aoû - 15:52 par Admin
» Fugue
Mer 17 Aoû - 15:51 par Admin
» Il n'y a pas d'amour heureux
Mer 17 Aoû - 15:50 par Admin
» J'arrive où je suis étranger
Mer 17 Aoû - 15:49 par Admin
» Je chante pour passer le temps
Mer 17 Aoû - 15:48 par Admin
» La belle italienne
Mer 17 Aoû - 15:46 par Admin
» L'affiche rouge
Mer 17 Aoû - 15:45 par Admin
» La Rose et le Réséda
Mer 17 Aoû - 15:44 par Admin
» Le délire du fantassin
Mer 17 Aoû - 15:43 par Admin
» Les larmes se ressemblent
Mer 17 Aoû - 15:43 par Admin
» Les mains d'Elsa
Mer 17 Aoû - 15:41 par Admin
» Les oiseaux déguisés
Mer 17 Aoû - 15:35 par Admin
» Les Poètes
Mer 17 Aoû - 15:35 par Admin
» Les yeux d'Elsa
Mer 17 Aoû - 15:34 par Admin
» L'Etrangère
Mer 17 Aoû - 15:33 par Admin
» Lever
Mer 17 Aoû - 15:32 par Admin
» Madame Tussaud
Mer 17 Aoû - 15:30 par Admin
» Nous dormirons ensemble.
Mer 17 Aoû - 15:30 par Admin
» Paris
Mer 17 Aoû - 15:28 par Admin
» Parti-pris
Mer 17 Aoû - 15:27 par Admin
» Personne pâle
Mer 17 Aoû - 15:26 par Admin
» Pour demain
Mer 17 Aoû - 15:26 par Admin
» Programme
Mer 17 Aoû - 15:25 par Admin
» Pièce à grand spectacle
Mer 17 Aoû - 15:24 par Admin
» Pierre fendre
Mer 17 Aoû - 15:23 par Admin
» Pur jeudi.
Mer 17 Aoû - 15:22 par Admin
» Sans mot dire
Mer 17 Aoû - 15:20 par Admin
» Secousse
Mer 17 Aoû - 15:19 par Admin
» Soifs de l'ouest
Mer 17 Aoû - 15:18 par Admin
» Statue
Mer 17 Aoû - 15:17 par Admin
» Que serais-je sans toi
Mer 17 Aoû - 15:14 par Admin
» Tu n’en reviendras pas
Mer 17 Aoû - 15:13 par Admin
» La Moisson des Lys
Mer 17 Aoû - 15:02 par Admin
» Paysage
Mer 17 Aoû - 14:54 par Admin
» La cigale
Mer 17 Aoû - 14:53 par Admin
» Sur un Eventail
Mer 17 Aoû - 14:48 par Admin
» Mobilier scolaire
Mer 17 Aoû - 14:48 par Admin
» À Alfred de Musset
Mer 17 Aoû - 14:38 par Admin
» Adieu à la poésie
Mer 17 Aoû - 14:37 par Admin
» Aux femmes
Mer 17 Aoû - 14:36 par Admin
» Bel astre voyageur
Mer 17 Aoû - 14:34 par Admin
» De la Lumière !
Mer 17 Aoû - 14:34 par Admin
» Deux vers d’Alcée
Mer 17 Aoû - 14:33 par Admin
» Endymion
Mer 17 Aoû - 14:32 par Admin
» Hébé
Mer 17 Aoû - 14:31 par Admin
» In Memoriam
Mer 17 Aoû - 14:30 par Admin
» L’abeille
Mer 17 Aoû - 14:29 par Admin
» L’amour et la mort
Mer 17 Aoû - 14:28 par Admin
» L’Homme
Mer 17 Aoû - 14:27 par Admin
» L’Hyménée et l’Amour
Mer 17 Aoû - 14:27 par Admin
» La coupe du roi de Thulé
Mer 17 Aoû - 14:26 par Admin
» La guerre
Mer 17 Aoû - 14:25 par Admin
» La lampe d’Héro
Mer 17 Aoû - 14:22 par Admin
» La lyre d’Orphée
Mer 17 Aoû - 14:21 par Admin
» La Nature à l’Homme
Mer 17 Aoû - 14:20 par Admin
» La rose
Mer 17 Aoû - 14:16 par Admin
» Le Cri
Mer 17 Aoû - 14:12 par Admin
» Le Déluge
Mer 17 Aoû - 14:11 par Admin
» Le fantôme
Mer 17 Aoû - 14:10 par Admin
» Le Nuage
Mer 17 Aoû - 14:10 par Admin
» Les Malheureux
Mer 17 Aoû - 14:09 par Admin