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The first civilization: L’été de tous les supplices (Part 3)

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Message par Admin Jeu 30 Juin - 14:29

3 : Tatiana
 
Quatre étés passèrent sous les cris de guerres et de sang. Le feu brillait de toute splendeur aux quatre coins du continent, chaque village, chaque peuple, nul n’était épargné sur ces champs de batailles dilatés par l’héritage que Cécrops avait légué au roi Cuyo, qui en jouissait de toute rigueur. Il était rongé par le mal suprême et ignoble même auprès de ses propres sujets, il ne fit de cadeau. La soif du pouvoir et de posséder l’excitaient plus que sa propre personne, sans le vouloir son âme avait basculé en enfer, devenant peu à peu, le prince des ténèbres.
Pasadena, ville au sud du royaume Drakel, ne fut pas plus épargnée de ces attaques intempestives.
Dans une ruelle, Pessoa attrapa une jeune fille par les cheveux. Elle essaya de s’échapper derrière une porte donnant sur les arrières de sa maison. Pessoa la traîna cul à terre en s’écriant:
- Où comptez-vous aller, belle plante? Venez goûter à mon arme assoiffée de sang. Ce soir le diable vous invite à dîner.
- Laissez-moi, espèce de monstre!
Dit-elle en se démenant tant qu’elle pouvait. Vêtu d’une tenue légère et sale, ses cheveux étaient d’un blonds qu’ils n’avaient rien à envier et son visage exprimait la bonté et la fraicheur même.
Arrivait sur la place du village, il la jeta au centre, son armée encercla la jeune fille hurlant le désespoir. Face à elle, Pessoa essaya de lui porter de nombres coups de lames, en vain. Elle esquivait en se traînant au sol, la peur l’envahissait.
Non loin de là, dans un hôtel mal fortuné, le maître des lieux, acteur de ce qui se passait, s’empressa d’alerter chaque occupant des chambres. Il se fit prendre à l’étage par deux soldats noirs par le cou et se fit décapiter en un coup, le malheureux s’arrêta de gesticuler.
A l’étage, dans une chambre où le soleil était privé d’entrer par ses volets, une couverture se mit brusquement à voler, comme si elle était surprise par tout ce bruit immanent de l’extérieur.
L’homme qui se cachait dessous se rhabilla hâtivement, sans prendre même le temps de mettre ses bottes. Il se dirigea vers la porte. Entendant des pas avancer dans sa direction, il ne sut que trop quoi faire sur le moment. Il se précipita derrière la porte qui séparée la chambre du long couloir parfumé d’une odeur d’urine. Les pas avançaient lentement, les portes claquèrent, les occupants terrifiés furent assassinés sans même avoir eu la chance de se défendre. Le temps était long pour cet homme qui cherchait une solution afin de se sortir de cette situation embarrassante. Que faire? La question se posait sans cesse sans trouver de réponse pour autant.
Lorsqu’un des agresseurs franchit le seuil de la chambre, l’occupant bondit alors sur lui avec rapidité et lui mit des coups de tête sur son casque. Déstabilisé, le soldat tomba et l’homme le roua de plusieurs coups de pieds de lit de manière à s’approprier de son épée. Une fois prise, la lame termina son voyage dans le corps de l’agresseur, devenu victime de ses propres actes. Le second soldat venant secourir son ami resté sans vie, s’attaqua à ce mystérieux homme habile de la lame. Un combat s’engagea alors entre les deux personnes où seules les lames s’exprimaient par des éclats électrique, parfois c’est l’un, parfois c’est l’autre qui avait le dessus, la lute acharné dura dix longues minutes lorsque soudainement, l’homme noir perdit, sur un coup mal placé et tomba à coté de son ami, déjà parti dans l’autre monde.
L’inconnu s’appropria la tenue de ses agresseurs, les enfila rapidement et cassa la fenêtre pour s’y faufiler. Il glissa sur la corniche, se retrouvant cul à terre face à cette armée qui entouraient la malheureuse et Pessoa.
- Coté discrétion, à revoir.
Dit il en se relevant et se caressant la fesse droite, deux soldats vinrent alors à son secours, voir s’il n’avait rien de cassé, croyant qu’il était des leurs.
Il ne mit pas beaucoup de temps à comprendre ce qui se passait, ici, sur la place. L’intrus tua par de brefs coups de lame les nouveaux arrivants et tentât de s’échapper. Vainement, les soldats noirs sont trop nombreux et il fut très vite encerclé, à son tour par l’armée noir, forcé de se rapprocher au coté de la femme déjà faite prisonnière.
- Hé bien, voici un nouvel invité qui se joint à nous, on dirait.
Annonça Pessoa surpris.
- Laissez-moi partir, serviteurs de l’enfer, où périssez sous la douceur de ma lame.
repris le jeune homme resté sur ses gardes. La jeune fille se colla à son dos, toujours effrayée, priant pour que son sauveur sache ce qu’il faisait, à cet instant.
Intrigué par tant de courage, Pessoa repris:
- Mais qui es-tu donc, valeureux guerrier, je ne reconnais pas tant de témérité chez un homme, depuis de nombreux étés maintenant?
- Je me nome Yentel et tu ne vas pas tarder à rejoindre les miens, de ma lame tranchante.
- Calme tes ardeurs, mon petit, n’oublie pas que tu es seul face à mon armée, que comptes-tu faire à présent, nous tuer tous?
Lui rappela Pessoa, prit d’un fout rire.
Yentel était fait. Il savait qu’il n’avait pas d’autre choix que de se rendre, mais il avait protégé, pour un moment seulement, la vie de cette jeune femme, égratigné sur tout le corps et souillée de sable.
Laissant tomber son arme à terre, tête baissée, il se laissa menotter sans se débattre, avec sa nouvelle compagne, d’une corde de fortune et se constitua prisonnier. Pessoa ordonna à ses hommes d’emmener les prisonniers auprès des autres afin qu’ils soient tous conduit au royaume Drakel.
- Vous allez voir comment nous traitons les sous races comme vous, chez nous, à Drakel, vous allez travailler pour le roi Cuyo et ce jusque la fin de vos étés. Sur ces sombres mots, Pessoa monta sur son cheval et s’adressa à Yentel avant de prendre la route:
- Tu vas connaître l’humiliation, mon petit, ta fierté vas te quitter au fil des lunes, laissant place à des prières de lamentation, des prières destinées à la mort en personne pour qu’elle t’épargne les souffrances que tu vas endurer.
Yentel, qui n’était nullement intimidé à cette provocation en aucune manière, il lui cracha au visage. Pessoa s’essuya alors le visage, lui promettant mille misères, une fois au château.
- Je vais calmer tes ardeurs en particulier, misérable puceau.
N’omettant pas de le frapper du pied. Yentel tomba en arrière, les mains liées, il fut bousculé par le cheval qui prit la route derrière Pessoa, parti en trombe.
Tous partirent avant l’arrivée de la lune sur ce ciel étincelant de mille étoiles, laissant le village flamber et comme par habitude, il n’y avait plus aucun survivant après le passage de l’armée noir.
Les prisonniers avançaient à pied, ligotés aux chevaux, pour les plus démunis c’est nu pied que le chemin se parcourait, certains finissaient le parcourt en mourant de faim, d’autre de fatigue avant d’arriver à la destination promise.
Pour eux Pessoa les acheva sans sentiment quelconque. N’était-ce pas mieux ainsi pour ces malheureux, car le pire, restait à venir? Tous avançaient lentement, non presser d’arriver, ils traversèrent des plateaux secs et des montagnes enneigés. De paysages superbes s’offraient à leurs yeux, Le froid s’associait à la nuit et la chaleur de l’été, elle, au jour. Climat insupportable pour celui qui n’était pas habitué à ce climat instable, la peste s’invita à rejoindre les plus faibles.
Mais tous jouissaient malgré tout, par tant de beauté que la nature offrait à leurs yeux tristes à souhait.
Sur le trajet nul ne parlait, car la souffrance et l’inconnue comblaient bien leurs esprits marquaient par ces violences et celles qui s’annonçaient, mais ce n’est rien face à ce qui leur à été réservée. Il valait peut-être mieux quitter le monde saccagé par la haine et la misère que le roi Cuyo propageait avec tant de ardeur et fermeté.
- Nous allons poser notre campement ici pour ce soir, sur ces terres seiches, dit Pessoa, descendant de son cheval, préparez ma tente, j’ai besoin de repos.
Les esclaves ont pouvait plus sous cette chaleur intense et torride, certains s’écroulèrent, d’autres plus courageux eurent encore un peu de force pour se noyer dans un étang de boue afin de se rafraîchir tant qu’ils le pouvaient encore.
Yentel s’assit prés de celle qu’il avait rencontrée avant ce voyage et sans mot dire, l’observa. Il l’observa longuement. Par ses gestes, ses manières, elle lui rappelait beaucoup sa sœur Grain de Sable, assassinée par les spectres de Cuyo et qu’il s’était jurer de venger, tel était sa destinée, il en avait la conviction. Une larme accompagna ses pensées lorsque la jeune fille s’en aperçu et vint le réconforter, respectant son même silence, elle l’enlaça dans ses bras pour lui offrir le peu de chaleur qu’il lui restait.
- Merci d’être venu me secourir Yentel, sans toi je ne serais plus là à te parler.
Dit-elle timidement.
- Je n’ai rien fait, j’ai seulement essayé de sauver ma peau et nos chemins se sont croisés, tout simplement. Reprit-il tristement, se tenant la tête de ses deux mains.
- Pourquoi tu t’es laissé prendre, alors que tu avais la possibilité de t’échapper?
- Mon destin est de croiser celui du roi Cuyo, j’ai un compte à régler avec lui et c’est le seul moyen d’entrer au royaume Drakel, le plus discrètement possible.
- Qu’as-tu donc à lui reprocher pour avoir autant envie de l’affronter, c’est bien la première fois que je rencontre un homme désirant le tuer avec autant de conviction.
Reprit-elle stupéfaite.
- Soit tu es un fou, soit il a quelque chose qui t’appartient et qu’il ne veut te rendre.
- Ce qu’il m’a prit, ni lui, ni personne ne peut me le rendre, dans ce monde et depuis bientôt quatre étés je le traque sans relâche sur ses pas, attendant le bon moment pour agir. Mais rien ne fait je n’ai su jamais l’approcher d’assez prés, comme prisonnier, je serai amener au royaume Drakel, j’aurai plus de facilité pour le trouver, et là, enfin il va payer. Il va payer pour tous les crimes qu’il a causés et ceux qu’il causera.
- Je comprends, tu es fou, en fait.
dit-elle avec un sourire complice.
- Mais tu m’as l’air si jeune, fuit, retourne auprès de ta famille, trouve toi une femme qui te donnera des enfants.
- Je n’ai plus de famille depuis que Cuyo l’a rencontré, il l’a assassiné, n’épargnant pas même les enfants innocents qui venaient de découvrir la vie. Mon but est de venger ceux qui ont périt sous sa lame souillé du sang de mon peuple, j’en ai fait le serment à mes dieux, ils m’ont épargné de cette tragédie pour que je puisse les venger.
- Tu es si jeune, et pourtant la hargne bien forte anime ton cœur. Nul ne peut t’empêcher d’accomplir ta lourde destinée. Mais pour un seul homme, l’armée est si grande, si forte, il te faudra plus de mille ruses pour aboutir.
- Comment t’appelles-tu, beauté de rêve?
Sur ce, Yentel releva la tête montrant les larmes sur son visage. Il tomba amoureux devant la douceur de ce corps si fragile. Il rougit de timidité. Et toute sa haine se superposa à l’amour pour cette personne simple.
- Je m’appelle Tatiana, je suis la dernière de ma famille. Après le passage du roi Cuyo, je suis partie vivre chez mon oncle, fermier modeste à Pasadena. Puis nos destins se sont croisés.
- Trop de sang à couler par sa faute. Le jour où il va répondre de ses crimes approche, le monde, alors, retrouvera un sens nouveau pour ses enfants.
- On raconte qu’il n’est pas comme nous, qu’il est immortel et que sa force égale une armée d’hommes. Quiconque a osé le défier, a terminé sous son épée de feu. Que pouvons-nous faire face à ce suppôt de Satan?
- Tout d’abord, je vais m’introduire au royaume Drakel et ensuite faire en sorte de m’approcher suffisamment de ce roi maudit, sans que nul ne s’en aperçoive, la nuit sûrement.
Sur ces belles paroles, les deux protagonistes furent interrompus par un garde leur demandant de se mettre à construire la tente qui aller abriter Pessoa, pour la nuit. Ils se levèrent donc, prenant soin de rester près, l’un de l’autre, comme s’ils ne pouvaient plus se quitter et ce, sans que ni Tatiana où Yentel s’en aperçoivent, une nouvelle idylle est née, sous cette belle nuit étoilée.
 
*
 
Pendant ce temps, au royaume Drakel, le roi Cuyo contempla avec fierté du haut de sa tour privée, la réussite de son acharnement contre ces peuples mélangés sous ses pieds, ces peuples éreintés par le froid et la pluie, creusant chaque lune, un peu plus leurs tombes, et priant chaque jours qu’un sauveur où un prophète viendrait briser le siège de celui qui possédait le pouvoir suprême, ce pouvoir qui partageait avec brio au coté du diable.
- Admirez ma chère, venez voir comme ces gueux travaillent sans retenu pour mon magnifique royaume. Présentant de la fenêtre ouverte en robe de chambre, l’étendu de la preuve de sa puissance ultime. La femme qui partageait la pièce à ses cotés se nommait Bénérice et avait du mal à accepter la misère que le roi octroyait quotidiennement et sans scrupule particulier. Elle était tout le contraire de sa personne et surtout d’une sensibilité inégalable. Très belle brune fine et élégante aux cheveux longs et frisés, ses yeux étaient si noir que cela lui donnait de faux airs de femme sévère, tenue propre et légère, elle se reposait sur la place du chef, lui prouvant qu’elle ne craignait aucun de ses mouvements.
- Sachez que je n’apprécie pas ce genre de comportement vis-à-vis de notre peuple, mon roi et si vous me le permettez, sachez aussi que je ne désire pas un mari comme assassin, je préfère encore aller auprès de ces pauvres malheureux les soutenir de mille manières sur les épreuves que vous leurs affligez chaque lunes un peu plus et pour qui l’avenir est destiné à finir sur ces champs de blés, je partage une tristesse profonde à leurs égards.
lui dit-elle sur un ton sec et sans peur.
- Mais c’est justement pour protéger notre peuple contre l’envahisseur que j’agis ainsi, ma chère.
lui répondit-il d’un goût amer.
- Comprenez que dés aujourd’hui, nul n’ose se mesurer à mon armée sans pouvoir finir sous ma douce lame où travailler sous mes ordres. Je serais bientôt le seul et le plus puissant roi de ce monde.
- Et après? Une fois que vous serez le maître du monde?
Lui demanda-t-elle en le fixant avec insistance et curieuse.
- Je construirais d’autres royaumes, beaucoup d’autres, de plus impressionnants et de plus puissant que celui où nous siégeons aujourd’hui.
Lui expliquant avec les bras levés, par son habitude et sans trouver réellement d’explication à sa question pertinente.
- Mais ne serait-il pas plus judicieux d’unifier les peuples afin de faire régner la paix et l’harmonie entre les religions et les cultures? Nous avons tant à apprendre de chacun d’eux, très chère et nous serons mieux respectés de tous.
- Non! S’écria-t-il sans élan, une fois terminer sur nos terres, devenus alors nouvelles, je partirai ensuite à la conquête des trois autre continents afin de réunir assez d’hommes pour apporter l’armée digne que Cécrops m’a demandé, en échange du pouvoir que j’exploite aujourd’hui dans notre monde.
-         Qui est Cécrops?
Demanda-t-elle, toujours sur le même air curieux, car elle ne connu le roi que bien après le départ de ce dernier.
- Sans importance, ma chère, cela ne vous regarde en aucune manière, retenez cela et pensez plutôt à me donner l’enfant que je désire tant.
Sur ces mots, il se retira dans l’arrière sale, laissant la jeune femme pleine de questions restées sans réponse. Arrivé devant un espèce de bureau en forme de demi lune en ivoire, assorti à la pièce même.
Il retira du tiroir droit, le mouchoir en soie bleu nuit, que lui avait confié jadis Cécrops et en sépara la bague resté intact depuis. Il fallait avouer que Cuyo l’avait toujours gardé à l’abri des curieux, loin de ceux qui seraient susceptible de nuire à ses actions. Et pour la première fois, depuis quatre étés, il la mit sur son doigt.
- Enfin, je vais pouvoir m’occuper de former l’armée tant espéré par Cécrops, grâce à son pouvoir unique, c’est sur les autres continents que celle-ci prendra vie, je serais enfin le maître incontestable de la planète bleu.
Se dit-il silencieusement avec un sourire vicieux et rempli d’ambitions.
Prenant soin de fermer le tiroir, il rejoint celle qui est resté à l’attendre, sans avoir bougé d’un grain, dans la pièce à coté.
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