Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise
:: A :: Théodore Agrippa D'aubigne
Page 1 sur 1
Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise
» Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise,
Qui, par eux mise en cendre et en masure mise,
A, contre tout espoir, son espérance en toy,
Pour son retranchement, le rempart de la foy.
Tes ennemis et nous sommes esgaux en vice,
Si, juge, tu te sieds en ton lict de justice ;
Tu fais pourtant un choix d’enfans ou d’ennemis
Et ce choix est celuy que ta grace y a mis.
Si tu leur fais des biens, ils s’enflent en blasphemes,
Si tu nous fais du mal, il nous vient de nous mesmes ;
Ils maudissent ton nom quand tu leur es plus doux ;
Quand tu nous meurtrirois, si te benirons-nous.
… Veux-tu long-temps laisser en cette terre ronde
Regner ton ennemy ? N’es-tu seigneur du monde,
Toy, Seigneur, qui abbats, qui blesses, qui gueris,
Qui donnes vie et mort, qui tüe et qui nourris ?
Les princes n’ont point d’yeux pour voir ces grand’ merveilles ;
Quant tu voudras tonner, n’auront-ils point d’oreilles ?
Leurs mains ne servent plus qu’à nous persecuter ;
Ils ont tout pour Satan, et rien pour te porter.
Sion ne reçoit d’eux que refus et rudesses,
Mais Babel les rançonne et pille leurs richesses ;
Tels sont les monts cornus, qui (avaricieux)
Monstrent l’or aux enfers et les neiges aux cieux.
Les temples du payen, du Turc, de l’idolatre,
Haussent au ciel l’orgueil du marbre et de l’albastre,
Et Dieu seul, au désert pauvrement hebergé,
A basti tout le monde et n’i est pas logé !
Les moineaux ont leurs nids, leurs nids les hyrondelles ;
On dresse quelque fuye aux simples colombelles ;
Tout est mis à l’abry par le soing des mortels,
Et Dieu, seul immortel, n’a logis ni autels ;
Tu as tout l’univers, où ta gloire on contemple,
Pour marchepied la terre et le ciel pour un temple,
Où te chassera l’homme, ô Dieu victorieux ?
Tu possedes le ciel et les cieux des hauts cieux ?
Nous faisons des rochers les lieux où l’on te presche,
Un temple de l’estable, un autel de la creiche ;
Eux, du temple une estable aux asnes arrogants,
De la saincte maison la caverne aux brigands.
Les premiers des chrestiens prioient aux cimetieres :
Nous avons faict ouir aux tombeaux nos prieres,
Faiet sonner aux tombeaux le nom de Dieu le fort,
Et annoncé la vie aux logis de la mort.
Tu peux faire conter ta loüange à la pierre ;
Mais n’as-tu pas tousjours ton marchepied en terre ?
Ne veux-tu plus avoir d’autres temples sacrez
Qu’un blanchissant amas d’os de morts asserrez ?
Les morts te loüeront-ils ? Tes faicts grands et terribles
Sortiront-ils du creux de ces bouches horribles ?
N’aurons-nous entre nous que visages terreux,
Murmurant ta loüange aux secrets de nos creux ?
En ces lieux caverneux tes cheres assemblées,
Des ombres de la mort incessamment troublées,
Ne feront-elles plus resonner tes saincts lieux,
Et ton renom voler des terres dans les cieux ?
Quoy ! serons-nous muets, serons-nous sans oreilles,
Sans mouvoir, sans chanter, salis ouïr tes merveilles ?
As-tu esteint en nous ton sanctuaire ? Non,
De nos temples vivans sortira ton renom.
Tel est en cet estat le tableau de l’Eglise
Elle a les fers aux pieds, sur les gesnes assise,
A sa gorge là corde et le fer inhumain,
Un pseaume dans la bouche et un luth en la main.
Tu aimes de ses mains la parfaicte harmonie :
Nostre luth chantera le principe de vie ;
Nos doigts ne sont plus doigts que pour trouver tes sons,
Nos voix ne sont plus voix qu’à tes sainctes chansons.
Mets à couvert ces voix que les pluies enroüent ;
Deschaine donc ces doigts, que sur ton luth ils joüent ;
Tire nos yeux ternis des cachots ennuyeux,
Et nous monstre le ciel pour y tourner les yeux.
Soient tes yeux addoucis à guerir nos miseres,
Ton oreille propice ouverte à nos prieres,
Ton sein desboutonné à loger nos souspirs
Et ta main liberalle à nos justes desirs.
Que ceux qui ont fermé les yeux à nos miseres,
Que ceux qui n’ont point eu d’oreille à nos prieres,
De coeur pour secourir, mais bien pour tourmenter,
Point de mains pour donner, mais bien pour nous oster,
Trouvent tes yeux fermez à juger leurs miseres ;
Ton oreille soit sourde en oiant leurs prieres ;
Ton sein ferré soit clos aux pitiez, aux pardons ;
Ta main seiche sterile aux bien-faicts et aux dons.
Soient tes yeux clair-voyants à leurs pechez extremes,
Soit ton oreille ouverte à leurs cris de blasphemes,
Ton sein desboutonné pour s’enfler de courroux,
Et ta main diligente à redoubler tes coups.
Ils ont pour un spectacle et pour jeu le martyre ;
Le meschant rit plus haut que le bon n’y souspire ;
Nos cris mortels n’i font qu’incommoder leurs ris,
Les ris de qui l’esclat oste l’air à nos cris.
Ils crachent vers la lune, et les voutes celestes
N’ont-elles plus de foudre et de feux et de pestes ?
Ne partiront jamais du throsne où tu te sieds
Et la Mort et l’Enfer qui dorment à tes pieds ?
Leve ton bras de fer, haste tes pieds de laine ;
Venge ta patience en l’aigreur de ta peine :
Frappe du ciel Babel : les cornes de son front
Deffigurent la terre et luy ostent son rond. «
Qui, par eux mise en cendre et en masure mise,
A, contre tout espoir, son espérance en toy,
Pour son retranchement, le rempart de la foy.
Tes ennemis et nous sommes esgaux en vice,
Si, juge, tu te sieds en ton lict de justice ;
Tu fais pourtant un choix d’enfans ou d’ennemis
Et ce choix est celuy que ta grace y a mis.
Si tu leur fais des biens, ils s’enflent en blasphemes,
Si tu nous fais du mal, il nous vient de nous mesmes ;
Ils maudissent ton nom quand tu leur es plus doux ;
Quand tu nous meurtrirois, si te benirons-nous.
… Veux-tu long-temps laisser en cette terre ronde
Regner ton ennemy ? N’es-tu seigneur du monde,
Toy, Seigneur, qui abbats, qui blesses, qui gueris,
Qui donnes vie et mort, qui tüe et qui nourris ?
Les princes n’ont point d’yeux pour voir ces grand’ merveilles ;
Quant tu voudras tonner, n’auront-ils point d’oreilles ?
Leurs mains ne servent plus qu’à nous persecuter ;
Ils ont tout pour Satan, et rien pour te porter.
Sion ne reçoit d’eux que refus et rudesses,
Mais Babel les rançonne et pille leurs richesses ;
Tels sont les monts cornus, qui (avaricieux)
Monstrent l’or aux enfers et les neiges aux cieux.
Les temples du payen, du Turc, de l’idolatre,
Haussent au ciel l’orgueil du marbre et de l’albastre,
Et Dieu seul, au désert pauvrement hebergé,
A basti tout le monde et n’i est pas logé !
Les moineaux ont leurs nids, leurs nids les hyrondelles ;
On dresse quelque fuye aux simples colombelles ;
Tout est mis à l’abry par le soing des mortels,
Et Dieu, seul immortel, n’a logis ni autels ;
Tu as tout l’univers, où ta gloire on contemple,
Pour marchepied la terre et le ciel pour un temple,
Où te chassera l’homme, ô Dieu victorieux ?
Tu possedes le ciel et les cieux des hauts cieux ?
Nous faisons des rochers les lieux où l’on te presche,
Un temple de l’estable, un autel de la creiche ;
Eux, du temple une estable aux asnes arrogants,
De la saincte maison la caverne aux brigands.
Les premiers des chrestiens prioient aux cimetieres :
Nous avons faict ouir aux tombeaux nos prieres,
Faiet sonner aux tombeaux le nom de Dieu le fort,
Et annoncé la vie aux logis de la mort.
Tu peux faire conter ta loüange à la pierre ;
Mais n’as-tu pas tousjours ton marchepied en terre ?
Ne veux-tu plus avoir d’autres temples sacrez
Qu’un blanchissant amas d’os de morts asserrez ?
Les morts te loüeront-ils ? Tes faicts grands et terribles
Sortiront-ils du creux de ces bouches horribles ?
N’aurons-nous entre nous que visages terreux,
Murmurant ta loüange aux secrets de nos creux ?
En ces lieux caverneux tes cheres assemblées,
Des ombres de la mort incessamment troublées,
Ne feront-elles plus resonner tes saincts lieux,
Et ton renom voler des terres dans les cieux ?
Quoy ! serons-nous muets, serons-nous sans oreilles,
Sans mouvoir, sans chanter, salis ouïr tes merveilles ?
As-tu esteint en nous ton sanctuaire ? Non,
De nos temples vivans sortira ton renom.
Tel est en cet estat le tableau de l’Eglise
Elle a les fers aux pieds, sur les gesnes assise,
A sa gorge là corde et le fer inhumain,
Un pseaume dans la bouche et un luth en la main.
Tu aimes de ses mains la parfaicte harmonie :
Nostre luth chantera le principe de vie ;
Nos doigts ne sont plus doigts que pour trouver tes sons,
Nos voix ne sont plus voix qu’à tes sainctes chansons.
Mets à couvert ces voix que les pluies enroüent ;
Deschaine donc ces doigts, que sur ton luth ils joüent ;
Tire nos yeux ternis des cachots ennuyeux,
Et nous monstre le ciel pour y tourner les yeux.
Soient tes yeux addoucis à guerir nos miseres,
Ton oreille propice ouverte à nos prieres,
Ton sein desboutonné à loger nos souspirs
Et ta main liberalle à nos justes desirs.
Que ceux qui ont fermé les yeux à nos miseres,
Que ceux qui n’ont point eu d’oreille à nos prieres,
De coeur pour secourir, mais bien pour tourmenter,
Point de mains pour donner, mais bien pour nous oster,
Trouvent tes yeux fermez à juger leurs miseres ;
Ton oreille soit sourde en oiant leurs prieres ;
Ton sein ferré soit clos aux pitiez, aux pardons ;
Ta main seiche sterile aux bien-faicts et aux dons.
Soient tes yeux clair-voyants à leurs pechez extremes,
Soit ton oreille ouverte à leurs cris de blasphemes,
Ton sein desboutonné pour s’enfler de courroux,
Et ta main diligente à redoubler tes coups.
Ils ont pour un spectacle et pour jeu le martyre ;
Le meschant rit plus haut que le bon n’y souspire ;
Nos cris mortels n’i font qu’incommoder leurs ris,
Les ris de qui l’esclat oste l’air à nos cris.
Ils crachent vers la lune, et les voutes celestes
N’ont-elles plus de foudre et de feux et de pestes ?
Ne partiront jamais du throsne où tu te sieds
Et la Mort et l’Enfer qui dorment à tes pieds ?
Leve ton bras de fer, haste tes pieds de laine ;
Venge ta patience en l’aigreur de ta peine :
Frappe du ciel Babel : les cornes de son front
Deffigurent la terre et luy ostent son rond. «
Admin- Admin
- Messages : 386
Date d'inscription : 25/06/2016
Localisation : Chez vous
:: A :: Théodore Agrippa D'aubigne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mar 20 Sep - 21:33 par Cristou
» Je lui offre un poème!
Jeu 15 Sep - 0:20 par Pocalova
» Ebauche: The second civilazation: The world is Nice (Chap I)
Mer 14 Sep - 18:43 par Cristou
» Champ fertile de toutes les saisons
Mer 14 Sep - 18:37 par mohaghane
» Valery
Mer 14 Sep - 12:36 par mohaghane
» De la haine à ........ il n'y a qu'un pas
Mer 14 Sep - 12:09 par mohaghane
» Le cycle du coeur
Mer 14 Sep - 12:03 par mohaghane
» Juste pour rire
Mar 30 Aoû - 13:42 par Opale
» Quatre saisons
Mar 30 Aoû - 10:44 par Cristou
» Mon ami
Lun 29 Aoû - 12:55 par Opale
» Petit Beurre brisé
Lun 29 Aoû - 12:44 par Opale
» Citations nature
Lun 29 Aoû - 12:05 par Sandy06
» La jupe froissé ( Nouvelle erotique - En cours)
Lun 29 Aoû - 12:00 par Sandy06
» L'amour
Lun 29 Aoû - 11:27 par Hanukkah
» Dédicace
Lun 29 Aoû - 11:24 par Hanukkah
» RENTREE
Lun 29 Aoû - 11:23 par Hanukkah
» gariguette
Lun 29 Aoû - 11:15 par Hanukkah
» Happy Birthday
Dim 28 Aoû - 18:49 par Sandy06
» A Mille Lieues d'amant...
Dim 28 Aoû - 18:35 par Opale
» POESIE
Dim 28 Aoû - 17:58 par Opale
» S'imprégner de l'amour
Dim 28 Aoû - 16:41 par Opale
» Espoir
Dim 28 Aoû - 16:38 par Opale
» Une Fleur
Dim 28 Aoû - 14:38 par Sariza Panda
» Bonheur
Dim 28 Aoû - 12:01 par gariguette
» Petit nuage
Dim 21 Aoû - 20:11 par Sariza Panda
» Inspiration
Dim 21 Aoû - 20:09 par Sariza Panda
» Elle travaille le jour et écarte ses jambes la nuit...
Sam 20 Aoû - 19:20 par AnnaVart
» Le malheureux et le tronc
Sam 20 Aoû - 10:55 par Hanukkah
» Acrobate
Mer 17 Aoû - 16:02 par Admin
» Bierstube Magie allemande
Mer 17 Aoû - 16:01 par Admin
» C
Mer 17 Aoû - 16:00 par Admin
» Casino des lumières crues
Mer 17 Aoû - 15:59 par Admin
» Chambre garnie
Mer 17 Aoû - 15:57 par Admin
» Charlot mystique
Mer 17 Aoû - 15:57 par Admin
» Couplet de l'amant d'opéra
Mer 17 Aoû - 15:56 par Admin
» Éclairage à perte de vue
Mer 17 Aoû - 15:55 par Admin
» Elsa
Mer 17 Aoû - 15:55 par Admin
» Elsa au miroir
Mer 17 Aoû - 15:54 par Admin
» Est-ce ainsi que les hommes vivent
Mer 17 Aoû - 15:52 par Admin
» Fugue
Mer 17 Aoû - 15:51 par Admin
» Il n'y a pas d'amour heureux
Mer 17 Aoû - 15:50 par Admin
» J'arrive où je suis étranger
Mer 17 Aoû - 15:49 par Admin
» Je chante pour passer le temps
Mer 17 Aoû - 15:48 par Admin
» La belle italienne
Mer 17 Aoû - 15:46 par Admin
» L'affiche rouge
Mer 17 Aoû - 15:45 par Admin
» La Rose et le Réséda
Mer 17 Aoû - 15:44 par Admin
» Le délire du fantassin
Mer 17 Aoû - 15:43 par Admin
» Les larmes se ressemblent
Mer 17 Aoû - 15:43 par Admin
» Les mains d'Elsa
Mer 17 Aoû - 15:41 par Admin
» Les oiseaux déguisés
Mer 17 Aoû - 15:35 par Admin
» Les Poètes
Mer 17 Aoû - 15:35 par Admin
» Les yeux d'Elsa
Mer 17 Aoû - 15:34 par Admin
» L'Etrangère
Mer 17 Aoû - 15:33 par Admin
» Lever
Mer 17 Aoû - 15:32 par Admin
» Madame Tussaud
Mer 17 Aoû - 15:30 par Admin
» Nous dormirons ensemble.
Mer 17 Aoû - 15:30 par Admin
» Paris
Mer 17 Aoû - 15:28 par Admin
» Parti-pris
Mer 17 Aoû - 15:27 par Admin
» Personne pâle
Mer 17 Aoû - 15:26 par Admin
» Pour demain
Mer 17 Aoû - 15:26 par Admin
» Programme
Mer 17 Aoû - 15:25 par Admin
» Pièce à grand spectacle
Mer 17 Aoû - 15:24 par Admin
» Pierre fendre
Mer 17 Aoû - 15:23 par Admin
» Pur jeudi.
Mer 17 Aoû - 15:22 par Admin
» Sans mot dire
Mer 17 Aoû - 15:20 par Admin
» Secousse
Mer 17 Aoû - 15:19 par Admin
» Soifs de l'ouest
Mer 17 Aoû - 15:18 par Admin
» Statue
Mer 17 Aoû - 15:17 par Admin
» Que serais-je sans toi
Mer 17 Aoû - 15:14 par Admin
» Tu n’en reviendras pas
Mer 17 Aoû - 15:13 par Admin
» La Moisson des Lys
Mer 17 Aoû - 15:02 par Admin
» Paysage
Mer 17 Aoû - 14:54 par Admin
» La cigale
Mer 17 Aoû - 14:53 par Admin
» Sur un Eventail
Mer 17 Aoû - 14:48 par Admin
» Mobilier scolaire
Mer 17 Aoû - 14:48 par Admin
» À Alfred de Musset
Mer 17 Aoû - 14:38 par Admin
» Adieu à la poésie
Mer 17 Aoû - 14:37 par Admin
» Aux femmes
Mer 17 Aoû - 14:36 par Admin
» Bel astre voyageur
Mer 17 Aoû - 14:34 par Admin
» De la Lumière !
Mer 17 Aoû - 14:34 par Admin
» Deux vers d’Alcée
Mer 17 Aoû - 14:33 par Admin
» Endymion
Mer 17 Aoû - 14:32 par Admin
» Hébé
Mer 17 Aoû - 14:31 par Admin
» In Memoriam
Mer 17 Aoû - 14:30 par Admin
» L’abeille
Mer 17 Aoû - 14:29 par Admin
» L’amour et la mort
Mer 17 Aoû - 14:28 par Admin
» L’Homme
Mer 17 Aoû - 14:27 par Admin
» L’Hyménée et l’Amour
Mer 17 Aoû - 14:27 par Admin
» La coupe du roi de Thulé
Mer 17 Aoû - 14:26 par Admin
» La guerre
Mer 17 Aoû - 14:25 par Admin
» La lampe d’Héro
Mer 17 Aoû - 14:22 par Admin
» La lyre d’Orphée
Mer 17 Aoû - 14:21 par Admin
» La Nature à l’Homme
Mer 17 Aoû - 14:20 par Admin
» La rose
Mer 17 Aoû - 14:16 par Admin
» Le Cri
Mer 17 Aoû - 14:12 par Admin
» Le Déluge
Mer 17 Aoû - 14:11 par Admin
» Le fantôme
Mer 17 Aoû - 14:10 par Admin
» Le Nuage
Mer 17 Aoû - 14:10 par Admin
» Les Malheureux
Mer 17 Aoû - 14:09 par Admin