Is it love

par Cristou Lun 1 Aoû - 13:46

D'velours chapitres s’murmurent sur tes lèvres.
Abruptes soupires et doux cépages, s’invitent sur ta peau.
L’rêve n’est que beau, sur ce jeu et m’enfièvre…

Veux tu bien être ce livre, cette page, délicatement tournée…
Effeuillant une à une de ta langue gracile, mes recoins dénudés.
Venir entre mes cuisses, sentir ma chaleur inavouée,
de tes doigts affinés pénétrés, dans l'antre de mes désirs troublés…

Recommencer, n’jamais s’arrêter, continuer,
langue baladant entre tous mouvements,
parcourant ton corps, n’assiégeant…

Laisse moi te sentir, goûter ton parfum, humer ton odeur,
me rassasier du grain de ta peau, parcourant tes sentiers en un sursaut de pudeur.
Découvrir les secrets de chair engourdie, aux abysses miroitant de tiédeur,
suffocant sous le voile satiné de ces draps où s'invite une à une cette ardeur sans pudeur...

Vautours épîtres s’emmurent ivres douces fèves,
réclamant doux moments, réjouis d’instants présents…
N’se cachant d’silences, nous subîmes, nous conscients…

Devenir cette prison d’où jamais tu ne pourras t'évader,
un cri, un soupir, assouvir tes désirs au crépuscule inachevé.
Oppressant un voile de désire au flot bâfreur en moi cette déesse dénudée…
L'oublie dans ton regard endormi, au lendemain émietté de désirs affublés…

Sens-tu ma langue s’glisser l’long de ton entrejambe?
Lentement, langoureusement, j’aime t’sentir frémir,
crépiter, envahi ton corps tortillé entre mes mains fortes…

Je me laisse conquérir sous ta langue divagante insatiable,
Vautour nomade de mon plaisir, parcourt mon corps, ô mon troubadour.
De ma peau en chaleur réclamant douceur en séjour, se l’anguille…

Sous l’draps plissés, je parcours ton corps,
chaleureux, accueillant, remontant d’ma langue
entre tes reins et seins durs d’envies insatiables…

Mes vallons endurcis sous les va est viens de ton corps enfiévré,
engourdissements de mes membres, je suis désarmée.
Je me sens défaillir, laisse moi être ta chose, ton désir a n'en plus finir, désormais...
Mon amour...

Doux moments intenses de vas et viens,
profonds et saccadés, la jouissance s’fit sentir.
L’envie s’poursuit, après un bref repos ignoré…
Ma vie…

(Duo Lyseria)