Le phallocrate du volant
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Le phallocrate du volant
Le phallocrate du volant
À 11h tapantes, Béranger s’en allait tout gai chercher le voisin d’à côté.
Il sonnait temps, en effet, de l’apéritif tant attendu du quartier,
Qui chaque dimanche, avant la potée précédant l’office et les grâces du curé,
Se regroupait chez l’un ou chez l’autre, pour s’arroser le gosier.
Quand, pas même le paillasson passé, les sabots du gauche s’étaient emmêlés
Pour qu’il trébuche et se foule, pas un, mais les deux pieds.
Le patatras avait alarmé Rachel, qui avait accouru auprès de son aimé.
La peur lui avait donné des ailes qui l’avaient aidé, jusqu’à l’auto, à le mener.
-Accroche ta ceinture Gégé, je t’emmène à l’hôpital te faire examiner.
Le souffrant craignant qu’elle ne l’envoie, par sa conduite, sans détour se faire enterrer…
-Ne préférerais-tu pas appeler les urgences pour que l’on vienne me chercher?
-Mais non, on aura plus vite fait que d’attendre après ces éclopés.
De plus en plus inquiet pour sa survie, se cramponne à la poignée pour enfin suggérer…
-Mais c’est dimanche ma mie, les urgentistes doivent être débordés,
Ne veux-tu pas faire venir un médecin à domicile? Pitié !
-Et comment te passerait-il les radios, réfléchis et cesse de t’inquiéter s’il te plait.
Pas du tout rassuré et même à bout de nerfs, ouvre la portière, prêt à se jeter.
-Je te préviens, pas une femme ne me conduira nulle part tant que je vivrais!
Dépassée par le caprice abusé du malade, Rachel sort son portable, prête à composer.
-Oh merci ma chérie, mon amour, mon petit canard en sucre… tu n’es pas vexée !?
Dix minutes passent avant que tinte la sirène et que Béranger ne lâche la poignée, soulagé.
Là, deux silhouettes s’approchent peu à peu de lui qui s’aperçoit, affolé, de leurs féminités.
-Bonjour monsieur, c’est bien vous qu’il faut transporter à l’hôpital pour vos pieds?
-Qui ça? Moi? Heu non, vous devez vous tromper mesdames, allez donc voir à côté…
Prévenues précédemment, par la conjointe, du comportement sexiste de son Gégé,
Les deux secouristes mirent en pratique tranquillisant et portée avec succès.
Il arrive, étonné mais vivant, à destination ; regarde ses sauveuses, l’air embarrassé
Et leur demande, d’une petite voix étouffée, de bien vouloir le pardonner.
-Monsieur sachez à l’avenir, qu’à cause de préjugés, vous pourriez succomber.
À 11h tapantes, Béranger s’en allait tout gai chercher le voisin d’à côté.
Il sonnait temps, en effet, de l’apéritif tant attendu du quartier,
Qui chaque dimanche, avant la potée précédant l’office et les grâces du curé,
Se regroupait chez l’un ou chez l’autre, pour s’arroser le gosier.
Quand, pas même le paillasson passé, les sabots du gauche s’étaient emmêlés
Pour qu’il trébuche et se foule, pas un, mais les deux pieds.
Le patatras avait alarmé Rachel, qui avait accouru auprès de son aimé.
La peur lui avait donné des ailes qui l’avaient aidé, jusqu’à l’auto, à le mener.
-Accroche ta ceinture Gégé, je t’emmène à l’hôpital te faire examiner.
Le souffrant craignant qu’elle ne l’envoie, par sa conduite, sans détour se faire enterrer…
-Ne préférerais-tu pas appeler les urgences pour que l’on vienne me chercher?
-Mais non, on aura plus vite fait que d’attendre après ces éclopés.
De plus en plus inquiet pour sa survie, se cramponne à la poignée pour enfin suggérer…
-Mais c’est dimanche ma mie, les urgentistes doivent être débordés,
Ne veux-tu pas faire venir un médecin à domicile? Pitié !
-Et comment te passerait-il les radios, réfléchis et cesse de t’inquiéter s’il te plait.
Pas du tout rassuré et même à bout de nerfs, ouvre la portière, prêt à se jeter.
-Je te préviens, pas une femme ne me conduira nulle part tant que je vivrais!
Dépassée par le caprice abusé du malade, Rachel sort son portable, prête à composer.
-Oh merci ma chérie, mon amour, mon petit canard en sucre… tu n’es pas vexée !?
Dix minutes passent avant que tinte la sirène et que Béranger ne lâche la poignée, soulagé.
Là, deux silhouettes s’approchent peu à peu de lui qui s’aperçoit, affolé, de leurs féminités.
-Bonjour monsieur, c’est bien vous qu’il faut transporter à l’hôpital pour vos pieds?
-Qui ça? Moi? Heu non, vous devez vous tromper mesdames, allez donc voir à côté…
Prévenues précédemment, par la conjointe, du comportement sexiste de son Gégé,
Les deux secouristes mirent en pratique tranquillisant et portée avec succès.
Il arrive, étonné mais vivant, à destination ; regarde ses sauveuses, l’air embarrassé
Et leur demande, d’une petite voix étouffée, de bien vouloir le pardonner.
-Monsieur sachez à l’avenir, qu’à cause de préjugés, vous pourriez succomber.
Invité- Invité
Re: Le phallocrate du volant
J'étais tordu de rire, bravo et merci du partage
:bounce:
:bounce:
Admin- Admin
- Messages : 386
Date d'inscription : 25/06/2016
Localisation : Chez vous
Re: Le phallocrate du volant
superbement drôle.....bravos.....bisounoux
POPA1234- Messages : 155
Date d'inscription : 29/06/2016
Age : 61
Localisation : univers
Re: Le phallocrate du volant
drôlement vrai... kissouPOPA1234 a écrit:superbement drôle.....bravos.....bisounoux
Invité- Invité
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