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The first civilization: L’été de tous les supplices (Part 2)

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Message par Admin Jeu 30 Juin - 14:22

2 : Drakel
 
C’est dans la partie nord du continent, partagé entre les montagnes les plus hautes du continent noir, au bord du Lac Supérieur, à Duluth plus exactement, que le campement des pirates était installé. Il était dirigé par Cuyo le viking, plus connu sous le nom de Cuyo le barbare.
Il possédait cet été là, une armée qui se comptait par millier, grandissant à chaque nouvelle lune et grâce à l’aide de Cécrops, qui alignait avec toujours autant de facilité, les victoires. L’invulnérabilité de Cuyo devenait certaine, pour ce conquérant voulant dominer le monde.
Venu tout droit des mers profondes des terres de glace, né dans les sols gelés de la Terre de Baffin. Ses parents, le roi Bragi, sage poète et harpiste des mers froides, croisa le chemin de celle qui sera un jour, la reine Skadi. Vêtu toujours de blanc, elle animait avec une beauté telle son arc de cristal. Leur route se croisa lorsque Bragi envahissait le royaume de Skadi. Le peuple de la jeune femme ne tint pas longtemps, face à l’agressivité que lui témoignaient ces envahisseurs. Il succomba assez facilement. Certains guerriers encore fidèle à Bragi témoigneront que lorsque la jeune Skadi croisa du regard celui qu’elle épousera peu après, elle le transforma en statue de glace, le rendant l’unique responsable de l’extermination de son peuple. Elle le retint prisonnier durant trois étés, s’appropriant son propre royaume, avant de le libérer, pour qu’il puisse défendre, mais à ses cotés cette fois. Bragi profita de cette faiblesse pour s’emparer de son esprit, ne lui laissant comme seul choix, que de s’allier à lui. Peu à peu une idylle naissait et ils se marièrent. Ils se mirent à conquérir à leurs tour, ensemble, comme si la folie les avait gagnait, ne faisant aucun esclave où prisonnier. La passion eut raison de la passion, et Bragi sombra au fil des lunes, dans le mal, entrainant ainsi sa femme et son peuple.
Ils trouvèrent la mort lors d’une guerre qui dura plusieurs lunes. Une guerre qui fut la plus meurtrières jamais connu sur la planète Bleu, pour le peuple venu des terres glacées.
Alors qu’ils envahissaient le continent nord de la planète bleu, le continent était encore inconnu des vikings. Découvrant ces terres sauvages, peuplées d’indigènes et de cannibales, tous les envahisseurs tombèrent dans des embuscades sanglantes sous les coups de flèches et de haches. Leur légende s’évanouissait sur ces terres, emportant les glorieux moments du roi Bragi et ses gens.
Cuyo était encore un enfant, lorsqu’il vit mourir ses parents. Sauvé in-extrémis par Philarche, qui n’était encore, en ces temps là, encore qu’un simple fidèle de Bragi. Il ramena le jeune prince sur ses terres blanches et lui apporta une éducation seine, durant toute sa jeunesse, lecture, écriture et aussi le gout du combat. Mais le jeune Cuyo était comme son père, aussi éloquent qu’assoiffé de pouvoir. Plus il grandissait, plus le goût de la conquête et du sang l’attirait.
Il n’avait pas encore une vingtaine d’étés, lorsqu’il partit à son tour, à bord d’une goélette de fortune que lui avait légué son père pour seul héritage de barbare. Avec une maigre armée qu’il recruta, armée d’hommes sans avenir pour certains, ne lui coutant rien si ce n’est le plaisir partagé de côtoyer la mort, en échange de quelques goutes d’alcool, pour d’autre, mourir lors des combats, ne leurs faisait pas peur, tant ils ne connaissaient rien d’autre dans leur maigre existence.
Il conquit tout d’abord, les terres et les richesses du continent blanc. Mer de Baffin, mer de Beaufort, rien n’était épargné après son passage, il signa de sa lame, la mort sous une couleur unique et rougeoyante.
Il comprit très vite qu’il pouvait aller plus loin, au fil des étés, les mers n’avaient plus de secret pour lui, et sa soif de posséder commençait à s’étouffer dans ces mers froides. Son armée devenait aussi impressionnante qu’imposante, il partit peu de temps après à la conquête des terres de Duluth, ces terres où ses parents avaient échoués. Envahissant, à l’inverse de ses parents, par l’océan invisible. Puis remplaçant ses navires contre des chevaux, et ses tenus polaires contre des tenus plus légères, il débuta son invasion dans les terres sauvage, remontant le nord du continent. Son armée grandissait à chaque pays gagné, avant de finir au centre du continent, entre les montagnes de Duluth, pour s’y installer.
Cuyo est un homme exagérément grand et fort, il ne craignait personne et tous le craignaient. On pouvait admirer les cicatrices tatouant son corps prouvant les nombreuses batailles auquel il a participé, ses cheveux étaient longs et salement grisonnant. L’or qui l’habillait en partie témoignait de ses nombreuses et glorieuses victoires. Sur son visage, on pouvait lire de la haine face à ce monde se dilatant en champs de batailles. Vêtu de noir, tout comme son armée, il était le seul néanmoins à posséder l’arme offerte des dieux, au roi qui dirigerait les quatre continents, une épée de feu. Personne dans la planète Bleu ne sut comment il se l’était approprié et n’avait vu arme aussi puissante, elle pouvait trancher des troncs d’arbres, cisailler les épées en couteaux, elle héritait son porteur d’une agilité et une rapidité accru.
C’est sur ces monticules gelés, par un froid persistant, une feuille de pavot roulé et un verre de vin à la main l’accompagnant, sur un feu ruisselant de toute beauté, Cuyo contempla avec fierté ses champs d’esclaves à perte de vue, creusant cette nouvelle terre vierge de végétation. Il jouissait de voir ces pauvres dénudés de maigreur se traînaient dans cette boue glacée, parfois certain tombaient, tant l’épuisement était insupportable, ils étaient liquidés sur place et remplacés de suite après, comme s’ils n’avaient jamais existé. Le ciel se cachait derrière d’épais brouillards, afin de ne pas assister à ces étangs funestes. Cuyo jouait sur sa cruauté pour se faire respecter et cela lui réussissait assez.
- Voyez, mon fidèle Pessoa, levez-vous et contemplez mon œuvre.
- Oui, maître, vous possédez ce soir, ce dont tout homme rêve de posséder, vous êtes le plus puissant et je suis fière d’être votre serviteur.
- Sachez que je vous nome capitaine de mon armée royal dés cette lune, mon ami, je n’ai pu rien faire sans votre présence et moi vous me nommerez le roi Cuyo et quiconque me bafouera périra de ma lame.
- Merci mon roi, merci mille fois, mon bon roi Cuyo, que les dieux puissent vous accompagner comme je vous ai toujours soutenu.
- Et sous ces misérables, je ferai construire le plus grand et le plus beau des royaumes, mon ami, ce sera la preuve ultime de ma puissance. Un royaume où le pêcher et le libertinage se conjuguent dans de profondes aisances entre ses murs de poussière et ses lits de rouille.
            - Comment contez-vous appeler ce paradis où il ferait bon s’y épanouir, mon bon roi?
            - Il s’appellera Drakel, oui, le royaume Drakel, il sera le premier et le plus puissant d’une grande lignée.
Brandissant ses mains, pour accompagner ses mots, avec grande fierté en direction du futur palais, le nouveau roi expliqua les zones réservées à son empire, Pessoa, émerveillait, caressa les siennes près du feu.
En bas, les mêmes gestes, les mêmes habitudes, les esclaves travaillaient sans relâche s’ils ne voulaient pas que la mort les arrache.
L’armée de Mudocons arriva, traversant la longue tranchée humaine, elle s’éparpilla au village de fortune qui était titanesque, et Cécrops se présenta au roi en s’agenouillant à ses pieds.
- J’implore témoigner du succès de la mission que je me suis vu confier, mon roi Cuyo, sachez que je resterai fidèle de mes engagements prie à vos cotés et ce jusque mon dernier souffle, mon roi. Comme s’il avait deviné le discourt prononcé avant son arrivée.
- Merci, mon brave Cécrops de la loyauté que vous témoignez à mon égard, je vous récompenserai pour vos gestes et combien d’hommes avez-vous perdu lors de ces dernières victoires?
- Aucun…
-         Aucun?
Repris Pessoa d’un air dubitatif.
-         Oui aucun.
rajouta Cécrops agacé par son arrogance.
- Je me dois cependant vous souligner quelque chose d’important, mon roi.
- Je vous écoute, parlez!
- En privé si cela ne vous dérange pas. Mon cher Pessoa, vous buvez bien un verre à ma santé au coté mes hommes?
- Oui, bien sure, je serai en leur compagnie, mon roi si vous voulez bien m’excuser?
Sur ces mots, Pessoa prit soin de se rouler une feuille de pavot ’’pour la route’’ disait-il, avant de quitter les deux hommes.
Une fois seuls, les protagonistes reprirent leurs conversations qu’ils avaient laissé avant le départ du perturbateur, Cécrops repris sur un ton plus grave:
- Je vous ai apporté le pouvoir sur le continent, plus personne n’ose vous défier, maintenant à vous de me prouver que vous pouvez me donner une armée digne de ce que je vous demande, Cuyo.
- Je sais mon ami, je sais qui vous êtes et sachez que je vous fournirai cette armée. L’été de la quatrième année vous aurez ces hommes.
- Le temps presse, je ne peux trop attendre car mon peuple, au royaume Médard se meurt chaque jour un peu plus et mon roi devient pressant.
- Faites moi confiance, j’honorerai mon engagement, partez l’esprit en paix.
- Mais avant je souhaite vous faire partager un dernier don que je possède et que je tiens tout particulièrement à vous le faire partager.
- Très bien, faite donc.
S’asseyant sur le rebord du sofa en contemplant avec minutie les gestes de son compagnon, le roi se servi à nouveau un verre de vin. Cécrops sortie une bague emballée dans un mouchoir en soie bleu nuit brodé de laine d’or, un signe apparaissait alors, une espèce de ’’C’’ avec un point au bout, la bague s’assortissait avec élégance. Il lui demanda de faire attention car elle avait comme don, celui de rendre les hommes en Mudocon, ces démons sans âme et immortel, et lui expliqua aussi que chaque humain recruté pour son armée personnel sera amené à passer sous cette bague unique. Le roi Cuyo était enfin prêt à régner sur les terres qui s’ouvraient dans un sombre avenir d’exaltations funeste.
Le lendemain, Cécrops repris la route en direction de la foret abandonné, suivi du roi, de son armée et d’une poignée de fidèle. Tous s’engouffrèrent dans ces sentiers boiseux et garnis d’une verdure encore préservé de ces marécages fleurissant un peu partout dans ce monde affaibli.
Sirugues et chevaux avancèrent sur de lents pas majestueux durant la matinée, lorsqu’une place vidée d’arbres s’ouvrit sur le chemin donnant pour spectacle, un éclatant soleil s’exprimant de mille lueurs sur certains endroits, nous rappelant que la vie jouie encore de grande sagesse sur ces terres oubliées.
Tous quittèrent leurs montures respectives et se rendirent au centre de cette place s’étalant sur plusieurs mètres. Cécrops s’avança alors vers Cuyo.
- Il est venu le temps pour nous de rejoindre soutenir notre peuple. Roi Cuyo, accomplissez la mission que je vous ai confié et je reviendrai après quatre étés, comme vous me l’avez annoncé, récupérer mon du.
- Partez en paix au royaume Médard mon ami, je m’occuperai particulièrement du recrutement et sachez que je vous réserve les meilleurs soldats, n’ayez crainte, avec les sortilèges que vous m’avez appris, nul n’osera me défier. Je suis le plus puissant de tous les rois de la planète bleue.
            - j’apprécis votre attention et je vais vous aider à accomplir votre mission, en vous offrant la vie éternel sur vos faibles terres, plus jamais vous ne sentirez la douleur, les étés passeront et vous observerez votre femme vieillir à vos cotés alors que votre jeunesse n’aura pris de ride, vous comprendrez alors la puissance de mon peuple.
Reculant de deux pas, Cécrops tendit ses longs bras en direction du roi maudit, une lumière jaillit du bout de ses doigts laissant dévoiler ses mains squelettiques bleuté et submergea son ôte dans son entier d’une lumière aveuglante tout en décollant du sol. Puis, brusquement, Cuyo s’écroula sur ses deux genoux, de ses mains serrant le sable fortement tant la douleur le paralysait, il en tomba dans les pommes.
Pessoa sorti son épée et descendit de son cheval, accompagné de sa maigre escorte. Les trente hommes noirs accompagnèrent de leurs sabres enflammés, éclairant une partie de la vallée et attendirent le feu vert de Cécrops pour en faire une brochette. Le chef se releva de son effort et voyant la scène se dégrader:
-Que faites vous, vils manants, rangez vos armes, ce ne sera pas sous ce doux soleil et d’étoiles que le sang coulera de nos armes et préparez vous à repartir sur nos terres trop délaissés de nos présences.
Se relevant de sa somnolence à son tour, Cuyo, droit sur ses jambes, regarda ses mains. Il les observa longuement, en ne revenant pas de ce qui lui arrivait. Sa peau rajeunissait et soignait ses cicatrices, lui laissant qu’une peau vierge et neuve, ses cheveux grisonnant
retrouvèrent toute la splendeur qu’ils connurent durant sa jeunesse. Cécrops, observant la scène à distance, délesta son Cirugue. Il se plaça au centre de la place, encerclait des arbres, il traça d’une demi lune avec son bras droit vert le ciel. Un trou noir s’ouvrit-en suivant son geste habile et le vent s’agita comme jamais. Les trente hommes et leurs montures se faufilèrent comme s’ils étaient aspirés par l’autre coté. Cécrops se tourna en direction du roi Cuyo lui rappelant le pacte signé et disparu derrière ses chevaliers, la porte se ferma juste après son passage. Le vent cessa alors de gronder laissant place à un lourd calme.
- Celui qui prononcera ne serait ce qu’un seul mot suite à ce qu’il a vu ce jour répondra de mon épée, en selle, nous repartons.
Repris Cuyo, en agrippant sa monture avec peine.
- mon roi laissez moi vous porter secours.
Pessoa pris soin de passer la jambe gauche du bon coté et ceintura les pieds du cavalier de manière à ce qu’il ne tombe durant le retour. Tous repartirent enfin sous ses arbres abritant ce lourd secret, le froid commençait à guetter, accompagnait d’une nouvelle lune tombante.
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